une maman et sa grande fille couchées dans l'herbe qui se regardent de manière complice
Vie de famille

Mère toxique : comment couper les ponts ?

Les parents sont normalement des personnes sur qui on doit s’appuyer, qui doivent nous soutenir et nous aider à grandir aussi sainement que possible. Malheureusement, il arrive dans certaines familles que la mère se montre particulièrement toxique avec ses enfants ou avec un seul en particulier. Difficile quand on est enfant de savoir comment réagir face à une telle situation. Cet article vous aidera à comprendre ce qu’est une relation toxique et comment s’en libérer.

Comment reconnaître une mère toxique ?

Pour commencer, il est important de savoir détecter les signes qui prouvent que l’on a une mère toxique. En effet, à force de vivre dans un environnement dysfonctionnel, vous avez peut-être du mal à savoir aujourd’hui ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. Toujours est-il que vous avez l’impression que votre mère, malgré tout son amour, s’avère être nuisible pour votre bien-être.

Pour être fixé, vous devez vous éloigner temporairement. Installez-vous par exemple chez une tante ou chez des amis pendant quelques jours, et observez les rapports qu’une mère doit normalement avoir avec son enfant. Vous pourrez ensuite faire une comparaison qui vous permettra de savoir si effectivement vous avez une famille toxique, ou si votre mère est simplement trop stressée. Vous pouvez aussi vous en rendre compte en analysant l’attitude de votre mère vis-à-vis de vous. Ces questions devraient vous aider à mieux cerner votre maman :

  • A-t-elle un comportement pervers narcissique ?

Autrement dit, votre maman a-t-elle un trouble de la personnalité qui la pousse à avoir une image dévalorisante d’elle-même mais aussi à se revaloriser en rabaissant ses proches ? Le pervers narcissique a tendance à changer souvent d’avis, raconter des mensonges et éprouver beaucoup de jalousie. Si votre maman est incapable de reconnaître ses tords, qu’elle a sans cesse besoin que vous la complimentiez et qu’elle ne cesse de critiquer vos faits et gestes, alors il est possible qu’elle soit atteint par ce trouble.

  • A-t-elle pour habitude de vous faire du chantage affectif ?

Le chantage affectif s’inscrit lui aussi dans les comportements qu’on les mères toxiques. En effet, il traduit un comportement manipulatoire qui peut aller de la petite manipulation aux chantages de plus grande envergure : menaces si vous n’exécutez pas ses ordres, flagellations, prise de pouvoir, discours culpabilisant…

mère qui embrasse sa fille sur le front

  • A-t-elle pour habitude de vous rabaisser avec des paroles douloureuses ?

Votre mère vous rabaisse en permanence ? Elle a toujours quelque chose à redire sur votre physique ou votre comportement ? Tout ce que vous faites est sujet à vous faire des remarques. Les mots peuvent devenir de plus en plus blessants et vous amener à vous renfermer sur vous-même. Vous ne pouvez plus encaisser ses paroles qui vous blessent.

  • Est-ce qu’elle vous fait perdre confiance en vous ?

Les parents sont censés être les personnes qui vont vous rassurer et vous aider à vous affirmer dans la vie. Si la cause de votre manque de confiance en soi est votre mère alors c’est qu’elle a une grande influence sur vous et que celle-ci est certainement néfaste.

  • Est-ce qu’elle vous prive de votre autonomie en cherchant à être indispensable dans votre vie par tous les moyens ?

Vous ne pouvez rien faire sans la présence ou l’accord de votre maman ? Certaines mères essaient de garder le contrôle sur toutes les parcelles de votre vie : école, amitié, façon de s’habiller, sortie, loisir… Résultat vous n’êtes pas du tout autonome au quotidien et vous sentez bridé.

  • Avez-vous l’impression qu’elle est manipulatrice ou qu’elle crée intentionnellement une dépendance affective entre vous ?

Si vous arrivez à répondre par la positive à plusieurs de ces questions, alors oui, vous avez une mère toxique avec laquelle il faut au plus vite couper les ponts.

Comment se libérer d’une mère toxique ?

Vous avez la preuve que votre mère est une manipulatrice qui use de son influence pour vous obliger à faire ses quatre volontés et qui nuit à votre santé mentale ? Alors il faut vous en éloigner le plus vite possible. Attention toutefois, car tout dépend de la situation dans laquelle vous vous trouvez.

Si vous ne disposez pas d’une véritable indépendance financière et que vous avez besoin de vos parents pour poursuivre vos études, alors il faudra la jouer finement. Essayez de discuter avec d’autres membres de la famille, pour savoir si vous aurez leur soutien lorsque vous partirez de la maison. Si ce n’est pas le cas, alors prenez votre mal en patience : vous serez un jour totalement autonome et indépendante.

Cherchez du travail et essayez de vous organiser autrement pour vos études, afin de pouvoir vous débrouiller seul. Ainsi, vous pourrez vous éloigner de votre mère et mener une vie plus saine. Vous devez bien vous préparer pour ne pas avoir à revenir au bout de quelques mois demander de l’aide, car dans ce cas, vous seriez entièrement à sa merci.

Les étapes à suivre pour couper les ponts avec une mère toxique

Si vous avez la chance d’être déjà indépendant financièrement, alors rien ne vous retient. Vous pourrez suivre les différentes étapes suivantes afin de couper les ponts avec une mère toxique qui nuit à votre bien-être. Il faudra donc :

  • Prendre vos distances avec votre mère, pour être plus autonome et avoir plus confiance en vous ;
  • Prendre en main votre santé mentale en consultant un psychologue, car le harcèlement familial peut laisser des séquelles ;
  • Lutter contre ces voix dans votre tête qui vous rabaissent constamment et vous font croire que vous n’arriverez à rien sans votre mère. Justement, une thérapie peut vous aider à renforcer votre estime de vous, en remplaçant les pensées négatives qui vous tourmentent par des pensées plus positives, tournées vers un futur plus sain ;
  • Savoir s’il est préférable de couper tout lien, ou s’il est possible de rester en contact avec votre mère sans que cela vous affecte négativement. Si vous choisissez la première option, alors il faudra considérer que vous ne pouvez plus entrer en contact avec votre mère sans en souffrir, et vous devrez alors apprendre à aller de l’avant sans elle ;
  • Si vous choisissez la deuxième option, alors il faudra être ferme et fixer des limites pour ce qui est de la fréquence et des lieux de vos rencontres. Ne prenez pas le risque d’être à sa merci ou de la laisser prendre la moindre décision concernant votre vie ;

une maman et sa fille séparée par un cours d'eau

  • N’hésitez pas à interrompre une conversation si votre mère commence à vous blesser avec ces propos ;
  • Faites savoir à votre mère qu’il y a certains comportements que vous n’êtes plus disposés à supporter. N’hésitez pas à l’ignorer complètement pendant plusieurs mois s’il le faut, lorsqu’elle ne respecte pas à vos règles. Il doit être clair pour elle que si elle a une place dans votre vie, c’est parce que vous le voulez bien, et que cela peut changer du jour au lendemain si cette relation ne vous convient plus.
  • Pour finir, il faut bâtir des relations saines, avec des personnes en dehors du cadre familial. Vous pourrez ainsi mieux vous construire et être plus heureux loin de vos parents.

Faut-il se sentir coupable de couper les ponts avec sa mère ?

Absolument pas ! Rien ne vous oblige à mettre en péril votre santé physique et mentale, à cause d’une personne adulte incapable de se conduire de manière rationnelle. Elle a beau vous avoir donné la vie, elle n’a pas autorité sur vous. Alors si en tant que mère elle ne peut pas jouer son rôle et être un soutien pour vous, vous devez prendre votre vie en main et de vous en éloigner.

24 commentaire

  1. Jousse

    Ma mère est invivable au quotidien. Elle vit chez moi gracieusement et faire que des histoires. Puis-je la mettre à la porte. Elle ne dépend pas de moi financièrement. Merci de me répondre.

    1. Danielle

      Il n y a pas d obligation légale d accueillir son parent âgé chez soi. Si votre mère est indépendante financièrement elle peut louer un
      appartement avec des aides de maintien chez elle ou dans une residence de retraite médicalisée ou non, selon son état de de santé et de dépendance.

  2. Le Hur

    Cet article repond en tout point a ce que je ressens depuis des annees, ce n’est pas facile de prendre une decision.

  3. Gold

    Le pire n’est pas tant le fait d’avoir une mère toxique, mais plutôt la réaction de l’entourage face à la prise de distance. Personnellement cela m’a encore plus affecter d’être face à l’incompréhension de son entourage, qu’elle a évidement pris soin de manipuler à son avantage… et puis… “une maman on n’en a qu’une”… ce genre de commentaire est le pire de tout face à une mère toxique…

    1. Sunshine

      C’est exactement ça! J’ai découvert il y a un an que j’avais une mère toxique, à la faveur de 2 ans de thérapie… Un vrai choc et une nouvelle que j’ai mis plusieurs semaines voire mois à assimiler. Au début je n’arrivais pas à y croire.

      A force je finis par connaître suffisamment bien ma mère pour réussir à gérer ses tentatives d’attaques. Je peux donc gérer un déjeuner familial en prenant sur moi – un peu comme si je restais en apnée pour esquiver patiemment chacun des pièges. C’est tout sauf doux ou agréable pour moi mais avec beaucoup de concentration et si tant est que je sois en forme, j’y arrive plutôt bien sur une courte période.

      Malgré tout, ayant besoin de pouvoir être moi-même dans ma vulnérabilité et mon humanité, j’ai fini par réaliser que j’avais aussi besoin de m’éloigner afin de construire ma vie. Que c’était indispensable à ma santé mentale et à mon épanouissement. Que c’était un droit fondamental.

      Malheureusement j’ai eu droit à plusieurs « émissaires » envoyés par ma mère et chargés de me forcer à me rapprocher de ma mère qui regrettait cet éloignement. Il ne s’agissait pas de me « suggérer de » mais plutôt de me « contraindre à » par le chantage affectif, la culpabilisation et l’appel aux valeurs familiales.
      J’ai tenu tête mais entre les messages de ma mère et ceux de son entourage j’ai senti la pression que l’on faisait peser sur moi et j’ai aussi réalisé que j’étais malheureusement très seule car personne ne semble comprendre qui est ma mère. A cause de ce que j’ai subi dans mon enfance j’ai un long chemin de guérison devant moi et pourtant aux yeux de l’entourage rien ne s’est passé et je DEVRAIS être plus proche de ma mère. C’est très dur mais je sais que je n’aurais pas non plus compris la situation sans l’aide d’un psy donc ça me donne la compassion nécessaire pour ne pas en vouloir à l’entourage de ma mère. En parallèle j’ose maintenant tenir tête aux gens qui veulent m’obliger à me rapprocher de ma mère, en leur expliquant tout simplement que je suis libre de mes choix d’adulte qui me regardent et que ces choix doivent être respectés.

      1. Dallongeville Aurélie

        Votre témoignage me parle tellement !!!
        Je suis en pleine « séparation » d’avec ma mère…
        Merci beaucoup pour vos écrits ils apportent énormément à quelqu’un comme moi… Bonne continuation à vous !

    2. Oui, vous avez raison. Ce qui donne le pouvoir à la mère toxique, c’est l’entourage, la société, qui ne valide pas le désir très sain de s’en détacher. Une société qui donnerait les moyens de l’émancipation à toutes les personnes qui naissent dans des contextes défavorables verrait émerger une génération de génies!!!

    3. Lobry

      Moi aussi on me disait….une maman on n en a qu une….quand
      je m opposais à elle. Ça avait le don de décupler ma colère. Je répondais….et bien je vous la donne

  4. Giuliano marine

    Merci infiniment pour vos témoignage ça me fai tle sentir moins seul je vis depuis 1 an cette situation avec ma mère je vien de découvrir qu’elle etait toxique ojd encore je culpabilise en écrivant c’est quelques lignes mais je me rend à l’évidence j ème fait aider par une kinesioligue qui me comprend heuresement que mon entourage par contre et de mon coter car ça aurait vraiment difficile je suis la. Plus petite de la famille avec des enfnat en bas âges et je doit m’occuper de ma mère qui vit chez moi pensant que ma soeur et mon frère rien ne les attein.

  5. Mya

    Bonjour

    Je me suis aperçu que ma mère était toxique depuis bientôt 10 ans
    entre les insultes, critiques physiques qui ce sont transformée en manipulation affective chantage ect sur des situations avec mon père qui ne me concernais même pas, j’ai compris aujourd’hui que je ne pouvais plus vivre comme ça et j’ai décidé d’aller consulter un psychologue pour me reconstruire

    Nous ne méritons aucun acharnement de la part d’un parent

    Bon courage à vous tout/s

  6. reperant

    Merci beaucoup de vos témoignages !
    Après des dizaines d’annees à etre le pilier affectif et vital de ma mère,je pensais que nous étions simplement trop fusionnelles mais j’avais beau faire,rien n’aboutissait…
    Mensonges, réactions théâtrale,vide autour d’elle,se coupant de la famille et moi aussi par la même occasion, incapable de tenir son foyer se disant…artiste.., refusant toute aide à part moi, elle a une capacité à retournerles situations, à se faire passer pour tres malheureuse, appelle les pompiers si je veux partir en weekend avec mon mari pour empêcher nos departs, vacances etc…, tel vingt fois par jour,disant qu’elle s’est trompee,me fait des compliments puis..me dis des mots tres méchants, change d’avis en riant,,s’amuse des assistantes sociales et infirmieres qui passent TOUS les jours, puisse dis regretter et… recommence..etcetc…….les tests spnt formels… elle est tout à fait cohérente mais dit etre folle juste pour avoir le droit de tout se permettre, à n’importe quelle heure et quand elle décide, elle montre en cassant toute la cuisine,par simple méchanceté etc etc….mon mari et moi,tres malade,n’en pouvons plus…
    Apres des annees d’efforts,de dialogue,de pardons multiples….. elle vient de depasser gravement les limites et du coup, hospitalisée à bout,ma pathologie n’ayant pas resistee une fois de plus,tt mon entourage me demande de couper les ponts de cette relation que je découvre toxique et non pas trop proche comme je le pensais…

    Et tout s’explique dans mes souvenirs,les ressentis petite,plus grande… beaucoup d’imcomprehensions qui s »eclairent toutes en même temps…tout refait surface et je comprends… enfin…ca libere !!!!

    Entouree je vais faire ce pas douloureux mais vital,pour moi et mon couple…

    Ne lachez rien, personne n’a le droit de detruire au nom de l’Amour extrême soi disant…
    Aimer c’est laisser LIBRE !!!!!!
    Merci à vous tous

  7. Très bel article. Merci à vous d’avoir minutieusement expliqué ce relationnel complexe entre un fils et une mère, qui pour ma part peut aussi être en place avec un frère et le processus pour s’en délivrer. C’est exactement ce qu’il m’arrive dans mes relations. Un rabaissement quotidien, alors que j’ai de grandes qualités et une déconstruction réplétive sur tout ce que j’entreprends, par un manque d’attention sur ce que je fais et une indifférence totale sur toutes les tentatives que je peux avoir. Ce qui m’a conduit en effet à une perte de confiance totale sur mes capacités.
    Heureusement que la psychologie permet de détecter et d’éclaircir les rapports qui se jouent entre les personnes pour pourvoir s’en délivrer et construire son chemin. J’ai beaucoup gratitude envers science. Elle apporte vraiment des bienfaits et fait vraiment évoluer chacun d’entre nous. Merci à vous encore une fois d’avoir pris le temps d’expliquer ce rapport malsain qu’il peut y avoir entre les membres d’une famille et empêcher celui qui les subit de se construire.

    1. caro

      d’accord avec vous
      très difficile à vivre au quotidien avec la culpabilité qui va avec aucun parent ne devarit avoir le droit de faire souffrir et culpabiliser ses enfants ou comparer son fils et safille un bon et un mauvais
      je pense que je vais entamer une thérapie j’ai perdu repères confiance en moi bref tout ce qui ma caractérisait

  8. Chris

    Bonjour,
    Ce que chacun d entre vous décrit, c est ce que je vis. Une mere toxique et manipulatrice qui a saccagé ma vie et ma santé. (J ai la sep)
    Toute ma jeunesse, elle a joué la bonne copine pour épier tous mes faits et gestes. Elle a laminé ma vie de couple avec mon 1er copain. On s est séparé en bons termes mais elle l a harcelé comme une folle pendant que j essayais de refaire ma vie.
    Dès qu elle savait que j avais un copain elle me massacrait verbalement et came destabilisait tellement que j arrêtais la relation. Et là elle me hurlait dessus que je savais pas garder un homme.
    Elle me laissait des messages horribles si je ne répondais pas en hurlante comme une folle.
    Aujourd’hui grâce à une psy j ai compris que tout ca n était pas normal. Mon comportement est plus méfiant et comme par hasard elle est toute gentille. Elle parle de moi à tout le monde, elle raconte ma vie et ça ca me gonfle!!! Elle joue la mere parfaite et tout le monde le croit.
    Elle en a fait voir à ma sœur aussi et moins à mon frère. Tous les 2 ont aussi compris sa toxicité. Par contre mon père ne veut rien entendre et la defend sans arrêt alors qu elle le massacre. Elle est ignoble en parole. Je l ai entendu lui parler, elle le rabaisse comme une merde.
    Je fais tout pour m en éloigner mais elle m agrippe et j en ai ras le bol.
    Je suis à 2 doigts de revendre ma maison pour m éloigner en km.
    Un mois sur 2 c est l enfer.

    1. Bonsoir Chris,
      Idem pour moi ! mon père avait eu le courage de la quitter … Mon frère et moi avons pris de la distance KLM… plus personne de la famille (ces sœurs) ne lui parlent… et j’ai eu le courage de lui dire tout ce que je pensais d’elle et de ces jeux de manipulatrice narcissique qui n’ont plus d’impacts sur moi , et dès qu’elle recommence sa crise de PN , je tourne les talons ou je pose mon téléphone.
      Je n’ai aucune pitié, aucun scrupule, et encore moins de culpabilité devant ce Tyran !!
      La force est avec nous ! 😉

  9. mb

    Bonjour, votre article me réconforte dans la décision que je viens de prendre, c’est à dire couper les ponts avec ma mère. J’ai été pendant quelques temps dans la phase culpabilité mais je me rends compte que depuis cette rupture je suis plus sereine dans ma vie et mon fils m’a également ouvert les yeux car lui aussi malheureusement a subi les réflexions malveillantes de ma mère. Il m’a fallu du temps, j’ai 62 ans! Mais j’ai des enfants et petits-enfants adorables et un mari qui m’aime et je veux en profiter pleinement sans avoir des interférences négatives.

  10. Ma mère m’a volé ma Vie, ma jeunesse, ma vie de femme et de mère , je n’ai pas voulu d’enfants pour ne pas lui ressembler !
    Elle m’a brisé, elle m’a détruite psychologiquement, elle m’a fait perdre tous les repères de ma personnalité et de ce que je suis vraiment en me prenant pour son jouet et son souffre douleurs…
    Ma mère, mon Fardeau !
    Cette mère « génétique «  qui m’a fait tant souffrir et qui ne cesse de respirer à mon grand désespoir !
    Vivement le début de sa fin pour une Vie meilleure.

    1. Santos

      Bonjour, a 62 ans, et seule, avec le recul, je comprends que je n’ai pas pu construire un couple solide ni avoir d’enfant à cause de ma mère. Elle a laissé en moi une trace indélébile, un gouffre sans nom, une plaie jamais refermée. Après une tentative de rapprochement avec elle, la relation toxique se réactive. En même temps, très âgée et malade, jai du mal a couper à nouveau les ponts pour éviter de me suicider. Dois je attendre l’annonce de son décès par un mail de mon notaire ? Cest ça ou le suicide.

  11. Zula Yvonne

    C’est bien facile de tout mettre sur le dos de la mère.
    Mais si l’enfant en profite pendant des années d’une mère tout le temps à son écoute, en le mettant tout le temps en avant, laissant tomber tout le temps des choses pour soi-même, et d’un seul coup, cet enfant parle d’une relation toxique, ça fait très mal.
    Ce n’est pas toujours la mère qui est en cause, mais c’est toujours la mère qui est responsable.
    Trop facile, à mon avis.
    Je souhaite aux mères à qui cela est arrivé desurmonter cette peine et de bien prendre soin d’eux -mêmes -enfin!
    Et biensûr ne pas retomber dans le piège dès que ça sera bien convenient pour votre enfant de chercher de l’aide chez vous.

  12. SECRETE

    Bonjour à tous, dans mon cas les 2 deux sont pervers et toxique le père et la mère. Le père hé nbai plus aucun contact et la mère me fait vivre un enfer. Tous les comportements cités sont bien présents. La mienne va très très loin puisqu à chaque fois elle fait appel à la police . Elle perd de plus en plus la tête. J ai du changer de numéro de téléphone avant hier car elle a réussi
    A me choquer à nouveau moralement. Elle m a menace d aller porter plainte contre moi et de me mettre en psychiatrie. Elle n à aucun respect me raccrochebau nez sans cesse. Elle continue malgré que da me blessé. Elle a elle a déjà appelé la police et se positionne sans cesse en tant que victime. C est très très dur pour moi je suis seule et j ai besoin d elle pour certaines choses.caf je suis hangicapee à vie à cause d elle.. j ai si mal d avoir une mère aussi malade!

  13. Florence

    Merci pour cet article, à plus de 60 ans j’ai mis des décennies à comprendre que ma mère était toxique. J’ai pourtant vécu une enfance et une adolescence difficiles, à être rabaissée au quotidien (j’étais moche et grosse comme ma grand-mère paternelle, qu’elle détestait), rejetée dès que j’échappais 10 minutes à son contrôle, y compris lorsque je rentrais avec 10 mns de retard du lycée (elle ne m’aimait plus, ne me ferai plus jamais confiance, allait me mettre en pension), j’avais interdiction de jouer ou d’aller au cinéma avec mes copines, interdiction d’avoir un journal intime, elle devait connaître toutes mes pensées, et le plus souvent interdiction de sortir de ma chambre.
    Lorsqu’elle m’accusait de quelque chose -que je n’avais pas fait en général- il fallait que je lui demande pardon, sa façon de m’y obliger était de me tirer les cheveux jusqu’à ce que je tombe à terre à ses genoux. Les seuls échanges étaient ceux où elle me racontait à quel point elle regrettait d’avoir épousé mon père, alors qu’il fallait que je fasse bonne figure devant lui le soir.

    En tant qu’adulte, j’ai vécu régulièrement son rejet, j’ai eu des problèmes d’addiction il y a 10 ans et m’en suis ouverte devant elle, espérant contre toute raison avoir une oreille attentive, elle n’a su que me dire que j’allais devenir un déchet… la dernière fois a été celle de trop, elle a pris une alarme pour le cas où elle tomberait -très bonne idée à 90 ans – et a exigé que je la laisse branchée pendant mes réunions de direction (2 heures par semaine), à des horaires où la gardienne de son immeuble, indiquée sur la liste des personnes à contacter, était à proximité.
    Mon refus a été la porte d’entrée à sa fureur, elle m’a traitée la semaine suivante de meurtrière, au motif que je ne voulais pas de sa télé-alarme, que j’avais refusé de communiquer mon numéro de téléphone, faux, évidemment.
    Je passe sur les dommages collatéraux, mon frère en dépression profonde depuis ses 20 ans, mon père qui a toute sa vie préféré la fuir que de nous protéger, mon frère et moi. Une vie de complexes d’infériorité, de complexes d’imposture, des schémas amoureux pitoyables avec des hommes qui se comportaient comme elle avec moi.

    Aujourd’hui, c’est terminé. Bien sûr, il y a la culpabilité sociale de ne pas s’occuper d’une mère de 90 ans, mais que faire d’autre quand elle a toute sa tête et me blesse et me rabaisse volontairement à chaque échange, aujourd’hui comme durant toute ma vie ?

  14. Julien

    Bonjour, je me reconnais dans ce qui a été dit dans cet article. Je n’ai pas eu une vie familiale facile avec un frère autiste, 4 ans plus vieux que moi. J’ai aussi eu des parents très absorbés par leur travail, ce qui fait qu’avec ça et mon frère j’avais du mal à trouver ma place. C’était le sentiment d’être en arrière-plan, mis de côté. Dès que je protestais contre cet état de fait, mes parents me reprochaient d’être égoïste. Donc j’avais l’impression de devoir être l’enfant sage, ne pas causer de problèmes à mes parents en plus de mon frère. Et puis quand je suis devenu plus âgé, je me suis habitué à ne pas compter sur mes parents, et je me suis mis à les éviter le plus possible. C’est une chose que mes parents n’ont jamais compris, un exemple est qu’une fois, mon père m’a dit : « tu sais si on t’emmerde, t’as qu’à aller vivre sur ton île déserte ». C’est le truc super culpabilisant par excellence.

    Quant à ma mère, on n’a jamais eu de relations simples, toute ma vie j’ai eu droit à des remarques du genre : « tu es désespérant, tu m’affliges, une fois je me suis fait traiter de connard égoïste, et la dernière en date d’ordure. Je sais que mes parents n’ont pas eu une vie simple avec mon frère, mais ça n’excuse pas tout. Ils m’ont toujours fait me sentir coupable, ce n’était jamais eux les responsables et je l’ai longtemps cru. Ce n’est qu’en voyant un coach de vie que je me suis rendu compte de leur propre responsabilité. Aujourd’hui mon père et mon frère autiste sont morts, mon père est mort d’un cancer des poumons il y’a 4 ans, mon frère est mort en 2012. Ma mère est tellement enfermée dans son propre malheur qu’elle est incapable de voir le mal qu’elle peut faire avec ses paroles que ce soit à mon frère (j’ai un demi-frère plus âgé que ma mère a eu d’une autre relation avant de se mettre avec mon père), ou moi.

    Pour elle c’est tout à fait normal, j’ai eu beau lui avoir fait remarquer en lui disant des choses du genre : « t’as vu comment tu me parles ». Cela ne sert à rien. Ma mère se victimise, pour elle c’est moi qui suis méchant, elle n’a rien à se reprocher. Mais je me rends compte que rien de ce que je dis ou fais ne sera jamais assez bien pour elle. Elle est toujours là à critiquer : tout le monde est con, tout le monde est méchant. Ah oui mon père et elle faisait la paire dans cette vision pessimiste du monde. Sans oublier que ma mère a la diplomatie d’un bulldozer. Je suis arrivé au point de rupture lors de notre dernière conversation. Je cherche un emploi depuis un moment et j’ai l’impression que pour elle, j’y mets de la mauvaise volonté, alors que je réponds à facilement 7/8 autres d’emploi minimum par semaine. Elle m’a traité justement d’ordure. Inutile de dire que l’on s’est quitté fâchés, je ne lui ai pas reparlé depuis, même si elle a essayé de m’appeler hier, je n’ai pas répondu, et je n’ai même pas écouté son message, que j’ai effacé direct. C’est pour cela que j’ai décidé de couper tout contact avec elle, ce que je n’ai pas encore fait, mais que je compte bien le faire. Ne pas lui parler pendant des semaines m’a fait me sentir mieux, je me suis rendu compte à quel point cette relation me pèse et m’épuise, et que je veux finir avec tout ça. Je suis désolé pour le pavé, je me suis un lâché.

  15. Marianne

    Bonjour je lis tout le monde ici . Et quand on a un enfant adulte PN qui nous vampirise et ne nous respecte pas ? J’ai 70 ans… parle t’on de l’inverse car on oublie de parler des mères qui souffrent..

  16. Marion78

    Ma mère est Pn aussi.Mon père je ne sais pas trop comment le qualifier il n’a été que de passage dans ma vie ..un égoïste notoire qui ne s’est jamais occupé ni de moi ni de mon frère..me retrouvant coincé avec cette mère…pour qui je n’ai été qu’un objet ,un meuble dont elle se sert mais plutôt et surtout sa poubelle psychique..
    A 33 ans je ressent plus aucun amour pour elle..c’est triste..Si elle meurt je serai triste mais pas parce qu’elle me manquera.
    Justement je serai triste parce qu’elle ne me manquera pas et que ce constat m’amenera à me dire que ma mère n’a jamais été une mère…
    Ça fait mal on se demande ce qu’on a bien pu faire de si mal pour ne pas mériter d’avoir une mère…il y a pire je le sais mais c’est pas évident pour autant..pas de mère, pas de père, un frère toxique avec moi ,qui a été dressé à l’être…on est seul sans appuis…Croire en Dieu ma surement sauvé la vie mais reste cette peur de ne pas réussir à fonder une famille..on rencontre PN sur PN, une sorte de malédiction qui s’étale d’année en année…j’ai peur c’est vrai.J’aimerais tellement avoir un enfant….mais avec un PN sûrement pas..alors je les fuis mais le temps passe…qui vivra verra..courage à tous ceux et celles qui portent cette amertume en eux, j’ai coupé les liens avec cette mère depuis quelques mois et je travaille sur le « moi toxique » qu’elle à façonné de sa malveillance et les choses avancent dans le bon sens à priori. Sentimentalement c’est le désert mais mieux vaut être seule que mal accompagnée ça j’ai bien retenu la leçon !
    Courage à vous ,à nous.
    Nous n’étions que des enfants nous ne pouvions pas savoir…pardonnons nous de ne pas avoir compris plus tôt.Nous avons fait ce qu’on à pu.

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